Et si j'avais les mots qu'il faut pour accrocher les images...
"Un seul être vous manque et tout est dépeuplé"
Je passe devant le palais de justice et ne ressens rien.
La voiture de police devant moi ne me fait aucun effet.
Je vais me balader autour de son café et repars la tête baissée.
J'entre dans la Fnac puisque de toutes façons c'est fini. C'est foutu.
Elle n'est pas là, alors je l'invente.
Imaginer que ces pas, ce souffle derrière moi lui appartiennent, oh imaginer cela m'enveloppe d'un air enfin existant... D'un air chaud et sensuel. Je prends conscience que l'air existe. Et que moi aussi. Le fait de penser à elle veut bien dire que j'existe. Non ?
-non ne me parlez pas de Descartes, s'il vous plaît.
Laissez-moi penser comme je le veux.
Pas comme un autre.
Laissez-moi être moi-
J'essaye d'oublier ses derniers mots.
Je ne voudrais lui associer que du bien. Que du bien. Toujours du bien.
À chaque voiture qui passe je me penche à la fenêtre...
Mon coeur l'aime. l'aime toujours. Ne cesse jamais de l'aimer.
Mais la frustration et la déception battent parfois en même temps que lui. Elles battent mon être entier avec leur fouet rêche et tenace.
Le métro essuie mes larmes et le sang qui coule toujours le long de mon bras. Oh peut-être qu'il ne se voit pas mais je le sens, le long de mon bras.
Il l'emplit d'une douleur lourde.
Oh mais pourquoi... Mais pourquoi...
Pourquoi est-ce que le manque est si dur, pourquoi il existe d'autres sentiments que l'amour, pourquoi ne pourrait-on pas être infiniment deux.
Pourquoi a-t-on le culot de séparer deux êtres qui s'aiment...
S'ILS croient en Dieu, s'ILS répètent souvent "on ne sépare ce que DIEU a uni", alors pourquoi se permettent-ILS de mettre à l'épreuve notre amour ?
Je LEUR et leur en veux à tous. À tous ceux qui me séparent d'elle.
À tous ceux qui font que sa vie est "vide (...)".
À tous ceux qui font se remplir nos yeux de larmes.
Dis-moi que tu m'aimes. Oui oui... J'ai besoin de t'entendre. J'ai besoin de te voir. J'ai besoin de te serrer dans mes bras.
Rappelle-moi que toi aussi tu existes.
Finalement tu m'as bien montré que je n'existais pas.
La voiture de police devant moi ne me fait aucun effet.
Je vais me balader autour de son café et repars la tête baissée.
J'entre dans la Fnac puisque de toutes façons c'est fini. C'est foutu.
Elle n'est pas là, alors je l'invente.
Imaginer que ces pas, ce souffle derrière moi lui appartiennent, oh imaginer cela m'enveloppe d'un air enfin existant... D'un air chaud et sensuel. Je prends conscience que l'air existe. Et que moi aussi. Le fait de penser à elle veut bien dire que j'existe. Non ?
-non ne me parlez pas de Descartes, s'il vous plaît.
Laissez-moi penser comme je le veux.
Pas comme un autre.
Laissez-moi être moi-
J'essaye d'oublier ses derniers mots.
Je ne voudrais lui associer que du bien. Que du bien. Toujours du bien.
À chaque voiture qui passe je me penche à la fenêtre...
Mon coeur l'aime. l'aime toujours. Ne cesse jamais de l'aimer.
Mais la frustration et la déception battent parfois en même temps que lui. Elles battent mon être entier avec leur fouet rêche et tenace.
Le métro essuie mes larmes et le sang qui coule toujours le long de mon bras. Oh peut-être qu'il ne se voit pas mais je le sens, le long de mon bras.
Il l'emplit d'une douleur lourde.
Oh mais pourquoi... Mais pourquoi...
Pourquoi est-ce que le manque est si dur, pourquoi il existe d'autres sentiments que l'amour, pourquoi ne pourrait-on pas être infiniment deux.
Pourquoi a-t-on le culot de séparer deux êtres qui s'aiment...
S'ILS croient en Dieu, s'ILS répètent souvent "on ne sépare ce que DIEU a uni", alors pourquoi se permettent-ILS de mettre à l'épreuve notre amour ?
Je LEUR et leur en veux à tous. À tous ceux qui me séparent d'elle.
À tous ceux qui font que sa vie est "vide (...)".
À tous ceux qui font se remplir nos yeux de larmes.
Dis-moi que tu m'aimes. Oui oui... J'ai besoin de t'entendre. J'ai besoin de te voir. J'ai besoin de te serrer dans mes bras.
Rappelle-moi que toi aussi tu existes.
Finalement tu m'as bien montré que je n'existais pas.
Ecrit par rafaelle-, le Mercredi 26 Octobre 2005, 16:55 dans la rubrique Quand le soleil se lève....
Commentaires :
J'ai lu ce texte sur LE TEMPS PASSE de johnny (nouveau trio avec passy et stomy bugsy....) et la chair de poule m'a pris...ce texte colle bien à cette chanson je trouve....c'est dur je sais....oh oui je sais....
Kassidy
Joli texte, dommage qu'il soit tâché de sang.